Parution de "Planktos" de Régis Poulet

Présentation de l'éditeur :

Long poème géopoétique dont le lieu d'exploration est la zone subarctique : Écosse, Islande, Atlantique Nord. Les éléments d'information sont multiples et divers : géologique, biologique, ornithologique, linguistique…Le poème est composé d'un triptyque : la première partie « Na h-Innse Gall » se situe sur la côte ouest de l'Écosse (îles Hébrides), lieu archaïque, territoire géologiquement complexe. Le deuxième volet, «Vatnajökull » concerne l'Islande et son activité volcanique. Enfin, dans la dernière partie, « Planktos », le poème suit la pérégrination du plancton et des baleines à travers l'océan. On passe ainsi du géologique au biologique, du fixe au mouvant. Ce mouvement est aussi une pérégrination de l'esprit au cours de laquelle le poète se demande quelle expression, quelle poétique à venir, « à élucider » peut s'articuler avec tous ces phénomènes.

 

Régis POULET, Planktos (Postface de Kenneth White)
Nancy, Isolato éditeur, 96 pages /19 euros / ISBN : 978-2-35448-045-5

Revue de presse :

«[...] l'immensité
l'immense masse
et l'infinie pérennité
de la gent
planctonique
est un sacré foutoir
un beau système
chaotique
 
théorie
ouverte
et sensible
 
une vierge
symbiose
et la vie océane
peut être déviée [...]»
 

«Un peu de géopoétique avec Planktos de Régis POULET, aux éditions Isolato. C'est beau, c'est intelligent, érudit sans être imbuvable, ça porte le regard en profondeur dans nos mers et notre Terre, dans leur rythme et la beauté de la vie qui y réside.»

Andreas Lemaire

 "Sur Planktos de Régis Poulet" par Michèle Duclos :

Avant même d’aborder le contenu et la teneur du volume, deux caractéristiques de ce texte en vers libres très courts sautent aux yeux du lecteur : la première l’apparente à une longue tradition musicale, à savoir une exubérance d’allitérations et d’assonances à la rime ou à l’intérieur du vers, sans effet d’artificialité, d’une grande beauté, jointe à un rythme très net d’alternance entre syllabes courtes et longues sans non plus d’artificialité. Comme si l’ouïe venait renforcer la volonté de rendre plus concrets les traits de paysages précis, nommés mais échappant à une représentation visuelle directe : « aujourd’hui les Red Hills / sont léchées par la brume / le long du loch Slapin / » (on notera aussi ici comme ailleurs l’emprunt au vocabulaire animé pour dire la non séparation d’avec le minéral). La deuxième caractéristique verbale est une grande diversité lexicale où se mêlent termes rares voire techniques, souvent d’origine scientifique liés au paysages terrestres, marins et aériens qui sont le cadre et le sujet des trois parties du volume, à savoir l’aire d’une mer multiplement poissonneuse avec ses vagues et ses roches que survolent les multiples oiseaux qui complètent un cosmos dynamique."

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