par Régis Poulet

 

Jour de chaleur écrasante et de fort vent du sud.

Atmosphère vaporeuse de sable saharien.

En ville, murs et asphalte sont acquis au soleil. Le Rhône pris à revers par un violent sirocco semble aller amont vers son glacier.

Suivant sa suggestion, je quitte Lyon et me dégage de l’axe du vent, vers l’est, en Dombes.

 

C’est un plateau étrange d’un millier de kilomètres carrés bordé par trois rivières : l’Ain à l’est, le Rhône au sud et, à l’ouest, la Saône. Un plateau, oui, grâce aux dépôts glaciaires du Riss et du Würm. Pour preuve, un bourrelet méridional et occidental appelé ‘Côtière’ casse le paysage lorsqu’on veut accéder par le sud ou lorsqu’on quitte la vaste aire empesée. Il domine de cent vingt mètres la Vallée du Rhône et c’est lorsque le fleuve la borde, juste en amont de Lyon, que cette Côtière de Dombes nous donne singulièrement l’impression que nous quittons les hauteurs et nous jetons dans quelque vaste mer. Depuis le Revermont, quand on regarde à l’ouest la Bresse et le Val de Saône, c’est tout aussi frappant. Mais comme il n’y a pas de rivière à cet endroit, l’on est tenté de rester sur ce contrefort du Jura. La Côtière sud vous draine son monde vers Lyon et sa vallée…

Parmi les diverses étymologies proposées pour la Dombes, les plus plausibles évoquent ce que le voyageur remarque lorsqu’il y entre : les étangs et, l’hiver, le brouillard. A l’orée du Moyen-Âge, époque où les moines commencèrent à aménager des étangs pour la pisciculture, le germanique Dumbel ou Thumpel (« étangs ») était disponible. Les deux étymologies plongent dans la famille des langues germaniques, ce qui est bien normal puisque la Dombes fit partie de la Lotharingie lors du partage de Verdun en 843. Avant cette période la région était même une terre burgonde depuis quatre siècles. Les Burgondes, peuple germanique originaire des rives de la Baltique, pourraient avoir contribué à l’étymologie scandinave de Dombes à partir de *dumbaz (c’est du proto-germanique) ou dumbr (c’est du vieux nordique). De toute façon, ces mots sont de la même famille et rattachés à l’indo-européen *dheubh ou dheu qui signifient respectivement « confusion, stupéfaction, vertige » et « poussière, brume, vapeur, fumée », associé à « perception ou esprit défectueux ». Qui s’est déjà promené dans le brouillard et a cherché à s’y orienter sait. Ainsi la Dombes partage avec la Bresse ce brouillard qui sévit six mois de l’année. L’anglais moderne a gardé avec dumb (« silencieux, muet ») l’effet que produit ce type de paysage : on se sent désemparé, un peu idiot.

Écrire sur la Dombes m’a longtemps paru impossible.

Elle fait partie de ces terres qui n’offrent pas de prise. Retirée en son plateau, morcelée en ses étangs, penchant très légèrement vers le nord alors que la Côtière bascule au sud, refusant au voyageur tout point surplombant en dépit de ses rares ondulations, donnant par ses étangs des illusions de profondeur et accordant au ciel un reflet limoneux — la Dombes est un territoire du passage, de l’indétermination, elle est « protéiforme, discontinue », elle est « un territoire du vide plus que du plein, du passage plus que de l’ancrage, du mélange et de l’imprécision culturelle. »[1] D’ailleurs la Dombes a eu mauvaise réputation pendant longtemps : ce territoire vide et inculte repoussait par sa pauvreté naturelle et culturelle, quand il n’effrayait pas franchement le voyageur. De nos jours, c’est le règne — qui s’en étonnera ? — du trop plein :

« L’acharnement des érudits à définir la Dombes – ils la définissent « trop » – n’a d’égal que l’artificialité de cette construction paysagère naturaliste. […] En Dombes, la « nature » se cultive au sens premier du terme. Elle est aussi et surtout l’affaire de ceux qui en ont la propriété et de ceux qui l’exploitent, qui n’entendent pas laisser la région devenir « un grand parc de loisirs ». Si pour eux également la Dombes est le pays de l’eau, il s’agit d’une eau à l’usage de ceux qui en disposent en vertu de leurs droits de propriété ou de leur statut de locataire. Un terroir, en somme, et non un site. »[2]

Nous laisserions volontiers ces propriétaires devenir interdits dans leur enclos s’ils cessaient de clouer des panneaux ‘Propriété privée, défenser d’entrer’ tous les quatre arbres… L’évolution est assez récente et à rebours de la nature. La Dombes est un pays d’ouverture, un pays où les frontières sont labiles. C’est ce que proclame le parc ornithologique qui s’y trouve : la Dombes est « le pays des oiseaux sans frontières ». Peut-être sera-ce un jour le pays sans frontières des oiseaux ?

De ce terroir il faut refaire un site.

Avec tous les « Étang neuf » qui parsèment le paysage (parmi les douze cents étangs), il y a de quoi envisager un changement d’étant.

Bien avant les Burgondes, l’Ain était le pays des Ambarres, ce peuple celte dont le nom signifie « installés des deux côtés de l’Arar » (c’est-à-dire de la Saône). La mobilité, le changement et l’ouverture sont des valeurs celtes.

D’ailleurs tout change, à des vitesses diverses.

Puisque c’est le site qui prime, voyons sur quoi la Dombes est étendue, voyons en quoi la Dombes est une étendue.

 

« C’est à la fin de l’ère tertiaire, à l’époque pliocène, que la longue vallée du Rhône et de la Saône commença à prendre son aspect actuel. La Méditerranée pénétrait alors dans la vallée du Rhône, jusqu’à la hauteur de Vienne, par un grand golfe, véritable fjord, dont les sinuosités annonçaient déjà les confluents des vallées futures. Entre Vienne et Lyon, un isthme séparait ce golfe pliocène du grand lac de la Saône qui s’étendait au nord jusqu’au delà de Gray [Haute-Saône]. Cet isthme s’appuyait sur un promontoire du Plateau central, sur l’éperon de roches cristallines qu’aujourd’hui encore la Saône traverse à Lyon, et qui enserrent étroitement son cours entre les hauteurs de Fourvière et celles de la Croix-Rousse. Alors se formèrent des dépôts de marnes, marins dans la vallée du Rhône, lacustres dans celle de la Saône. Ces derniers servent de soubassement à la Dombes. On les retrouve sous une couche plus ou moins épaisse de sables dans la Bresse et dans la Bourgogne.

L’aspect du pays se modifia sensiblement au début de l’ère quaternaire. Le grand torrent, qui est devenu le Rhône, entraînait alors avec lui la masse des débris arrachés aux roches alpines. Ces débris roulés, transformés en cailloux assez gros, vinrent s’étaler, au sortir des Cluses par où le torrent traversait le Jura, en un large cône de déjection, dont le sommet s’adossait au Jura, et dont la base formait un grand demi-cercle venant buter vers Lyon contre le Massif central, couvrant même par endroits ses dernières pentes, s’élevant jusque sur le Plateau lyonnais.

Des froids intenses étaient survenus. Au torrent succéda le glacier du Rhône. Celui-ci déborde par les Cluses du Jura et les vallées des Alpes, marquant de stries les roches qu’il use au passage. L’ancien cône de déjection du Rhône disparaît sous la glace. Elle recouvre d’un épais manteau toute la région jusqu’au delà de Lyon.

Quand le glacier fondit et remonta lentement, avec des alternatives de retour, jusqu’à sa source, toutes les matières qu’il tenait en suspension se déposèrent. Une couche de boue  glaciaire, très reconnaissable à ses amas de cailloux striés, resta sur le sol. En même temps les moraines, étendant leurs longs alignements de collines, marquaient la place de l’ancien front du glacier et les étapes successives de sa retraite. Enfin les quartiers de roches, arrachés aux flancs des montagnes et transportés à dos de glace, demeuraient épars, abandonnés par la fonte, parsemant toute la région de ces blocs erratiques qu’on rencontre en si grand nombre à l’est de Lyon.

Restait à sculpter cette masse, à lui donner le relief qu’elle a aujourd’hui. Ce fut l’œuvre des érosions. Les courants produits par les eaux de fonte du glacier commencèrent à démanteler en beaucoup d’endroits les moraines, à creuser des sillons dans l’épaisseur du dépôt caillouteux. Le Rhône agit plus puissamment encore. Ses eaux rapides, au cours mal établi, en se précipitant sur la plaine actuelle du Bas Dauphiné, finirent, sauf les moraines, par la déblayer entièrement. Elles entamèrent la masse du cône de déjection, et déterminèrent, sur la rive droite actuelle du fleuve en amont de Lyon, une falaise à double étage, correspondant à deux niveaux successifs de son lit. La rivière d’Ain, sortie du Jura à Pont-d’Ain, aidée de son confluent, l’Albarine, déblayait, elle aussi, les abords de son confluent avec le Rhône, y dessinait une large plaine, et continuait sur sa rive droite la falaise commencée plus bas.

 L. Gallois, La Dombes, Annales de Géographie. 1892, t. 1, n°2, Année 1892, Volume 1, Numéro 2, pp. 121-131

D’autre part, les eaux du lac de la Saône s’étaient depuis longtemps creusé un canal de sortie le long du Plateau central et du petit massif jurassique du Mont d’Or lyonnais. Le pays prit ainsi définitivement l’aspect qu’il a aujourd’hui. De ce grand cône de déjection du Rhône il n’est plus resté qu’une masse entaillée de trois côtés par les eaux, n’ayant gardé sa pente régulière que du côté du nord.

C’est cette pente, très faible d’ailleurs, du plateau, qui force les rivières de la Dombes et de la Bresse à couler du sud-est au nord-ouest, à l’inverse de tous les autres affluents de la Saône. Là où les rivières cessent de couler du sud, s’arrêtent les dépôts de cailloux alpins. C’est à peine si dans la Dombes quelques torrents sans importance ont pu couper la falaise, pour se rendre dans l’Ain ou dans le Rhône.

La Dombes est la partie méridionale de ce plateau. Ce qui la distingue nettement de la Bresse qui lui confine au nord, c’est la couche de boue glaciaire qui la recouvre. Lessivée par les eaux de ruissellement ou de pluie, privée de ses éléments calcaires, cette boue forme un limon blanc jaunâtre, très ténu, très argileux, et par conséquent presque imperméable. De la les étangs, de là aussi l’allure très différente de celle de la Bresse, beaucoup plus découpée par les nombreux vallons qui la sillonnent. […]

L’intérieur du plateau penche, comme nous l’avons vu, vers le nord-ouest. Mais cette pente est faible. […] Deux dépressions sont à remarquersur cette surface. L’une, peu profonde, mais assez étendue, au centre, autour de Villars (279 mètres), est occupée par de très grands étangs. L’autre, moins vaste, mais plus basse, est celle de l’ancien marais des Échets, aujourd’hui convertie en prairie (269 mètres). Quelques rivières paresseuses, venues surtout de la dépression de Villars, s’écoulent vers la Saône par des sillons étroits et peu profonds. Ce sont la Veyle, avec ses affluents l’Irance et le Renom ; la Chalaronne, la rivière Dombiste par excellence, grossie du Moignans. Suivant la pente générale du plateau, elles s’éloignent toutes en éventail vers le nord et le nord-ouest. C’est également en éventail que s’éparpillent les longues files d’étangs aux formes géométriques alignés dans les larges coulées produites autrefois par le ruisselement des eaux. La région paraîtrait tout à fait plane sans les mamelons évasés de boue glaciaire, restes de moraines ou de dépôts de fond qui la parsèment. »[3]

Voilà donc ce qu’est la Dombes : une mémoire du Rhône. En elle le cours d’eau torentiel puis le glacier ont laissé leur empreinte. Le puissant fleuve l’a ensuite délimitée au sud. Sur ce plateau déprimé et imperméable, les eaux ont dominé, souvent étales, parfois languides en ses rivières. Mais les forêts étaient suffisamment présentes pour absorber la grande humidité de ce pays où les étangs étaient bien moins nombreux, où la vigne était même cultivée. C’était sans compter sur l’action humaine qui parvint en quelques siècles de guerres intestines et de cupidité, à faire de cette terre solitaire mais vivable un lieu méphitique. A cause de l’égoïsme des propriétaires multipliant les étangs dans un pays qu’ils n’habitaient pas[4], supprimant de nombreux chemins, détruisant des habitations, s’arrogeant jusqu’au droit coutumier d’inonder leurs voisins, la Dombes sombra dans la pestillence, les fièvres paludéennes, la misère… Au début du XIXe siècle, dans une région dépeuplée et considérée comme une des plus misérables et malsaines de France, l’espérance de vie ne dépassait pas vingt-cinq ans. On assécha beaucoup et la situation s’améliora.

Le géographe, L. Gallois, à la fin du XIXe siècle, reste optimiste, comme l’était Élisée Reclus, considérant que la Dombes est « un des plus beaux exemples de ce que peuvent les efforts intelligents et méthodiques de l’homme sur la nature ». Nous savons bien, désormais, en quelle défiance il faut tenir ces intentions.

Déambuler en Dombes contraint à s’abstraire de l’empreinte humaine qui a souvent rudoyé le site et de quitter les routes. Ça n’est tout compte fait pas si difficile, la Dombes étant une des terres de Rhône-Alpes où la nature offre le plus de richesses.

Beaucoup d’oiseaux y nichent. Beaucoup viennent hiverner.

 ♦

Malgré les fortes chaleurs de l’été, le printemps a été si humide que le sol est moins craquelé que d’habitude. Près des étangs, à chaque pas, bondissent du sol marécageux des grenouilles vertes. La végétation s’étale en cercles concentriques depuis les rives humides où l’herbe, tout de même très sèche, accueille une vingtaine de vanneaux huppés et une quinzaine d’échasses blanches. La plupart des échasses se nourrissent. Les vanneaux semblent vannés. Deux chevaliers aboyeurs marchent, leur bec repoussant l’eau sans grande conviction. Un chevalier culblanc fait la bascule, comme à son habitude. Les colverts en éclipse se planquent : pas un cancanement, pas un envol — la discrétion même… D’ailleurs, le vent est parfois si violent que seuls les bons voleurs et volateurs s’aventurent dans les airs !

Du côté des libellules, il n’y a que les plus puissantes, aeschnes ou anax, pour qui cela ne pose aucun problème. Les sympétrums sanguins, pourtant en pleine émergence, se cantonnent à l’abri des haies. Aucune demoiselle, ces petites libellules si délicates, ne quitte beaucoup la végétation. Même les lestes, qui sont pourtant plus grandes que les agrions, ne se lancent au vent. J’admire quelques robustes mâles — d’orthétrums réticulés & libellules déprimées — qui arborent leur beau bleu pruiné analogue à celui des prunelles et qui se posent bien en vue après avoir défendu leur territoire.

Dans la jonchaie délimitée par le niveau des eaux d’hiver et d’été, s’éploient de-ci de-là le pourpre de la salicaire et l’iris jaune. Entre les touffes de joncs le grèbe à cou noir — oui, ce beau grèbe à l’œil de braise ! — a fait son nid, avec les poules d’eau et les querelleuses foulques. Plus loin du bord, mouvantes, la sparganiaie puis la roselière, avec les larges feuilles en fer de lance de la sagittaire, le plantain d’eau qui contrastent avec le scirpe et les massettes. Entre ces longues herbes et le long de leur tige, les rousserolles chantent, circulent, épient. Le héron pourpré est planté. Pas trop envie de s’envoler par ce temps-là…

A faible profondeur et à peu de distance, des fuligules milouins mangent leur potamot après avoir, comme le morillon ou comme la nette rousse, plongé sous l’eau (dans la fraîcheur ?). Toute cette eau et cette chaleur. Étangs déconcertants qui n’offrent aucune baignade. Patauger dans cette eau, enveloppé par les exhalaisons ? Ridicule. Flotter à la rigueur…

 

S’insérer dans ce paysage comme un des éléments.

« Tu es cela » disent les Upanisads.

Être ensemble en ce plurivers, chacun ayant sa place dans un réseau de dépendances. Un monde de beauté et de mort. Portée par l’air, sans un coup d’aile, une femelle busard des roseaux apparaît. Elle survole les eaux à la recherche d’un « tu » à sacrifier à sa portée. Son vol reconnaissable, son plumage ferrugineux, sa tête paille effrayent.

Peu habituée à voir les hommes comme des passants neutres, et encore moins à lire des textes hindouistes, elle me regarde la regardant. Son œil hésite : « [tyɛsəla] ?

Le vent la porte à vive allure au loin avec ce doute passager.

 

Mal au frais sous les frondaisons, surpris que les moustiques bravent le sirocco, je contemplais une ombellifère qui ressemblait bien à de l’angélique du haut de son mètre vingt. Je songeais très fort ­— pour me rafraîchir — qu’en Islande elle parfume l’eau-de-vie appelée brennivìn et surnommée la mort noire lorsqu’un couple de milans noirs se fait voir face au vent.

En dépit des reptiles shootés au soleil, lézard vert et lézard des murailles, des multiples mues de couleuvres parties au vert — je résistais à la chaleur, jusqu’à ces milans allant au plain : le sirocco du Sahara les appelait à débuter leur migration ! Ça sentait la bascule de l’été. A moins qu’il ne s’agisse d’une autre bascule…

Un jour peut-être, comme au Pliocène, la Méditerranée remontera jusqu’à Vienne et même les Islandais devront boire frais. En tous cas le climat de la Dombes connaît un véritable dérèglement climatique avec une température estivale en augmentation de 2.5°C entre 1964 et 2006. Comme si Villars-les-Dombes se retrouvait au niveau des Saintes-Maries-de-la-Mer, 400 kilomètres plus au sud, comme si la Dombes devenait une Camargue dessalée [5].

De vrai : les espèces méridionales comme l’échasse blanche ou le héron garde-bœufs sont de plus en plus fréquentes en Dombes. Le crabier chevelu est même à demeure. La mer arrive, vous dis-je ! Un grand golfe, un fjord ! L’angélique islandaise, c’était prémonitoire ! C’est plié, comme au Pliocène !

Retour à Lyon, signe d’espoir : avec le vent du sud sont repartis tous les martinets noirs, comme dans les mémoires. Quoique… Il en reste un, affublé de deux grands martinets méridionaux à ventre blanc, nouveaux dans le paysage urbain…

Le Pliocène…

 Août 2013

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[1] Vanessa Manceron, « Le pays de Dombes et ses mises en image : jeu sur les frontières et quête de reconnaissance », Ruralia [En ligne], 18/19 | 2006, mis en ligne le 31 décembre 2010, consulté le 03 août 2013. URL : http://ruralia.revues.org/1261

[2] Ibid.

[3] L. Gallois, La Dombes, Annales de Géographie. 1892, t. 1, n°2, Année 1892, Volume 1, Numéro 2, pp. 121-131. Consultable ici : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1892_num_1_2_18056#

[4] En 1980 encore, d’après Richard Sceau, les citadins (un sur deux est lyonnais) possédaient 4/5e des étangs de la Dombes et 3/5e des bois ! (in « Les étangs de la Dombes, fondements socio-économiques d'un système hydraulique », Revue de géographie de Lyon, Vol. 55 n°2, 1980, Année 1980, Volume 55, Numéro 55-2, pp. 129-159.

[5] Voir Alain Bernard & Philippe Lebreton, Les oiseaux de la Dombes : une mise à jour, n°27 – 2007 de la revue « Dombes », p. 17.